04 mars 2013

Le Scorpion, tome 10

Couverture Au nom du fils

Série : Le Scorpion
Scénario : Stephen Desberg
Dessin : Enrico Marini
Genre : Aventure

Edité chez Dargaud en Novembre 2012

On retrouve le Scorpion dans les catacombes du Vatican, emmené par cet étrange personnage qui le traque depuis si longtemps et qui prétend connaître la vérité sur son père. Il est conduit jusqu'à la demeure des Latal où il est accueilli par le père d'Anséa. Celui-ci lui apprend comment se sont passées les dernières heures de sa mère, brûlée vive sur le bûcher après avoir été condamnée pour sorcellerie. On lui confirme également que Trebaldi est bel et bien son père et qu'il n'a rien fait pour protéger sa mère, pire c'est lui qui l'a faite condamner.

Le seigneur Latal laisse alors s'en aller le Scorpion pour qu'il puisse assouvir sa vengeance. Bien sûr, s'il le fait, c'est pour s'éviter la peine de devoir lui-même affronter les moines-guerriers et assassiner le pape. Il laisse faire et espère ainsi obtenir l'héritage des Trebaldi, après qu'Anséa aura marié Nelio, le dernier Trebaldi sitôt le Pape et son père assassinés. Ainsi il obtiendra la fortune des Trebaldi et ramènera l'ordre dans les huit familles originelles, après avoir effacé l'erreur que leurs ancêtres avaient commis en intégrant une neuvième famille.

Dans cet album, il y a des intrigues, des combats, des trahisons, des passions. Nous retrouvons les fondamentaux qui font le succès de cette série. Pour les amoureux des histoires de capes et d'épées, le Scorpion est un régal. Le scénario est bien tenu, les dessins sont réalistes et époustouflants. On pourrait craindre que ça tire en longueur, mais il n'en est rien. Il y a du rythme. Le lecteur est régulièrement bousculé par des rebondissements inattendus qui le mène de surprises en surprises au fil des pages et des albums. Si certains passages ou certaines chutes sont prévisibles, ils sont amenés de manière ingénieuse pour ne pas lasser l'intérêt du lecteur et le tenir en haleine.

Ainsi, depuis l'album 8 en tout cas, on se doute bien que le Scorpion a du sang Trebaldi dans les veines, mais de quel Trebaldi s'agit-il ? Pour arriver à cette réponse, on voyage entre le présent et les souvenirs du jeune Scorpion et on revoit les passages clés de son enfance. Mais on découvre aussi les souvenirs d'autres protagonistes de la série, lesquels sont emplis ou de tristesse et de remords (Cosimo) ou de complots et de trahisons (Latal, Trebaldi père).

Enfin s'il peut enfin venger sa mère, ce à quoi a servi son éducation, le Scorpion va-t-il savoir saisir sa chance ? La fin de cet album livre de nombreux secrets mais amène également de nouveaux questionnements. De nouvelles pistes sont dessinées pour nous inviter à trépigner d'impatience jusqu'à la sortie du prochain album. Comment vont réagir les Latal ? Quel destin va choisir le Scorpion ? Pourra-t-il continuer à nier son appartenance ? Va-t-il enfin ouvrir son coeur à une femme, et si oui, à laquelle ? Les Trebaldi sont-ils réellement anéantis ou vont-ils s'unir pour renverser la malédiction qui sévit sur cette famille ?

Bref, j'ai été triste d'arriver si rapidement à la fin de cet album et de devoir maintenant attendre pour assouvir ma curiosité. Il n'est pas interdit que je me remette à lire toute la série pour bien intégrer les détails qui m'ont échappé tant il y en a. Alors vous l'aurez compris, je vous invite à ne pas hésiter une seconde et à vous précipiter sur cette belle aventure.

Bonne lecture !

Synopsis : 
Dans ce dixième tome, Stephen Desberg et Enrico Marini ne reculent devant rien pour mener le Scorpion au plus près de la vérité. Les intrigues entre les Latal et les Trebaldi s'intensifient, le pape est de plus en plus isolé et le Scorpion n'a qu'un seul but : rendre justice à sa mère. Le Scorpion saura-t-il enfin qui est son père ? Flash-back et révélations au coeur même du pouvoir, à Saint-Pierre...
Source: éditeur

Aucun commentaire: