20 juin 2012

Sang Royal, tome 1 : Noces sacrilèges

Noces Sacrilèges

Série : Sang Royal
Scénario : Alexandro Jodorowsky
Dessin : Dongzi Liu
Genre : Heroic-fantasy


J'avais repéré sur internet la sortie de la nouvelle série de Jodorowsky. Alors étant fan de ses séries antérieurs, notamment La caste des méta-barons, je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté de celle-là. Arrivé chez mon libraire, j'ai pris le fameux sésame entre mes mains et je l'ai feuilleté. Ma première impression - et peut-être ce qui m'a convaincu de l'acheter - fut tout de suite portée sur le dessin de Dongzi Liu. Je trouvai que sa plume donnait vie aux scènes de combat et embellissait les personnages. En effet, on a l'impression que les planches vivent et que l'action se passe sous nos yeux. Il y a du mouvement, de la force et des héros charismatiques. Il y a aussi énormément de violence et de sang, beaucoup de cruauté. Mais cela, on pouvait s'y attendre, ne serait-ce que par le titre de la série. Il y a aussi des passages où je trouve que les auteurs utilisent un peu trop l'injure gratuite, un peu à la façon d'une autre série se déroulant dans la Bretagne du Moyen-Age, à savoir Rogon-le-Leu, où je trouve que l'intrigue et le dessin sont gâchés par l'emploi abusif d'injures. Cependant, j'ai été un peu déçu, une fois rentré à la maison et la lecture du tome 1 achevée, par le scénario. J'ai eu l'impression que les auteurs ont voulu porter toute l'attention sur le dessin afin de cacher quelques lacunes au niveau du scénario. Il n'y a pas vraiment de surprises, les actions des personnages sont prévisibles et l'histoire elle-même le devient. J'attends avec impatience la sortie du prochain album, non pas pour assouvir ma soif de curiosité, mais pour voir si Jodorowsky va étoffer un peu le scénario ou s'il s'agit d'une série à oublier.


Synopsis :
Alvar, jeune et puissant souverain, trahi par son propre cousin et laissé pour mort, reprend ses droits au terme de plusieurs années sans mémoire. Mais son retour lui révèle une trahison plus cruelle encore. Blessé, bafoué, il reconquiert son trône en imposant à tous une épouse controversée : sa propre fille.
Source : éditeur

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